Le pouvoir d'achat est un concept économique qui vise à évaluer la capacité des biens et services offerts par l'unité monétaire courante à un instant donné. En d'autres termes, le pouvoir d'achat permet d'estimer le pouvoir d'achat d'une famille en biens et services avec un revenu donné.
Le pouvoir d'achat est donc la quantité de biens et de services qui peut être achetée avec un revenu. Ce dernier dépend du niveau de revenu et du niveau des prix. L'évolution du pouvoir d'achat correspond donc à l' évolution du revenu des ménages et à la différence d'inflation.
Définition abstraite du pouvoir d'achat
Au niveau des ménages, le pouvoir d'achat représente la capacité à consommer des biens et services en :
– Salaire net; – L'indice du coût de la vie.
Ainsi, si les salaires augmentent plus vite que les tarifs, le pouvoir d'achat augmente. A l'inverse, si les prix augmentent mais que les salaires stagnent, le pouvoir d'achat va baisser. La question du pouvoir d'achat se présente comme un enjeu de société important, étant donné que son évolution est un indice de qualité de vie aux yeux des consommateurs.
Les données statistiques sont également importantes pour examiner le revenu, le loyer, les pensions et les pensions alimentaires pour enfants.
Le calcul du pouvoir d'achat
Nous essayons de calculer l'évolution du pouvoir d'achat pour obtenir un baromètre de la capacité de consommation dans un cadre économique établi. L'évolution du pouvoir d'achat résulte de la différence entre l'évolution du revenu disponible des ménages et l'évolution de l'indice des prix.
Les revenus pris en compte pour mesurer l' évolution du pouvoir d'achat sont :
– le revenu disponible du ménage, qui équivaut au salaire brut perçu ; – Les avantages du travail indépendant ; – Allocations d'actifs et dépôts d'épargne ; – Sécurité sociale (allocations familiales, allocations de chômage, pensions de vieillesse, etc.).
Pour mesurer l'évolution du pouvoir d'achat, on soustrait les impôts que doivent payer les ménages, c'est-à-dire : les cotisations sociales, les impôts et les impôts directs (taxe d'habitation…).
mesure du pouvoir d'achat
Il existe 3 mesures différentes de l'évolution du pouvoir d'achat. Le premier indicateur concerne l'augmentation des salaires réels par tête. Cet indicateur neutralise donc les effets de l'évolution démographique, mais cela ne suffit pas. Beaucoup de gens vivent seuls, tandis que d'autres vivent dans des familles nombreuses.
Cependant, ces concentrations sont source d'économies. Il s'avère moins cher pour quatre personnes de vivre dans le même appartement que de vivre seul dans quatre maisons différentes.
Le deuxième indicateur calcule l'évolution du pouvoir d'achat des ménages. De ce fait, on ne valorise plus des individus, mais des groupes de personnes (principalement des familles) qui partagent un logement commun.
Enfin, pour décrire la taille des ménages et l'épargne que ces groupes génèrent, les experts utilisent le concept d'unités de consommation. Il s'agit d'une mesure dans laquelle la quantité d'unités de consommation croît plus lentement que le nombre de membres du ménage. Il faut donc calculer l'évolution du pouvoir d'achat en fonction de chaque unité de consommation.
Cela dit, le pouvoir d'achat se concentre uniquement dans le domaine des biens et services marchands. Mais pour se rendre compte de la situation actuelle des Français, il faut aussi se préoccuper des services publics dont ils bénéficient.
Par conséquent, le salaire brut disponible ajusté est pris en compte. C'est-à-dire qu'elle tient compte des services non marchands offerts aux ménages. Par exemple, si les impôts augmentent, cela conduira à une réduction du salaire disponible brut disponible pour que les ménages dépensent ou investissent, après des situations de redistribution.
Or, si ces taxes financent des services publics (éducation ou santé), on ne parlera pas de baisse du pouvoir d'achat, puisque les ménages recevront plus de services publics qui ne seront pas facturés automatiquement.
Pour les ménages aisés, le salaire brut ajusté est légèrement élevé par rapport au salaire disponible brut, contrairement aux ménages à faible revenu dont le salaire disponible brut ajusté est exactement le double du salaire disponible brut.